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Concert : salle comble pour Hiroko et Sylvain   par André Desmonnet

La prestation du groupe a été fortement applaudie. Photo A. D. (CLP)

La salle était comble samedi soir au Cultur’café pour accueillir à nouveau Hiroko Ito et Sylvain Diony, accompagnés cette fois par Ghyslain di Sacco à la clarinette basse et clarinette en mi bémol.

Des bals musettes de bord de Marne, en passant par les faubourgs de Buenos Aires, jusqu’au Japon, Hiroko a réussi un magnifique grand écart. Ses compositions, très imprégnées de l’essence même de la culture japonaise portent la marque évidente des musiques française et sud-américaine qui ont conquis son cœur. Alors qu’elle étudie en France auprès de Joë Rossi, qui accompagna en son temps les plus grands de nos artistes, Sylvain lui, étudie le shamisen au Japon, auprès d’un grand maître.

Duo improbable, mais qui fonctionne à merveille. Il fallait quand même oser mixer le Champs-Élysées de Joe Dassin à l’hymne national japonais. Hiroko n’a peur de rien et l’a fait.

Le prochain concert aura lieu dimanche 21 juin avec Ze Waternail Project. Pour la Fête de la musique, la scène de Cultur’café sera ouverte.

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Matin saxo et soir Moka au Cultur’Café          par André Desmonnet

  La prestation de Moka a enchanté le public. Photo A. D. (CLP)

 Samedi matin, la salle était comble à Cultur’Café pour le concert donné par la classe de saxophone de l’école de musique de Charolles. Les jeunes musiciens se sont produits devant de nombreux parents et amis et en présence de leur professeure, Christelle Chazeau.

   Le soir même, Karine Empena a enchanté le public avec Moka, quartet de jazz aux compositions personnelles largement influencées par l’Afrique.

   Au cours du concert, on a assisté à un continuel va-et-vient entre le Congo et le Jura où demeure actuellement Karine en alternant gospel, blues ou musique africaine. De la route de velours au début à la route du retour à la fin du récital, en passant par le chant du Canari jaune , Karine a su conquérir le public par sa voix chaude et tonique. Elle était accompagnée par Julien à la guitare, Nicolas à la basse et Mathieu, époustouflant aux percussions.

Le prochain concert aura lieu samedi 23 mai avec du tango japonais.

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Les écoliers redécouvrent les lettres    par André Desmonnet

Chacun présente son enveloppe préférée. Photo A. D. (CLP)

     Mercredi , les trois classes du Regroupement pédagogique intercommunal Ozolles-Colombier-Ouroux se sont rendues à Cultur’café, pour découvrir l’exposition Mail’s art, proposée par l’association Les P’tits Papiers.

   Des centaines d’enveloppes postales revêtues de superbes timbres et décorées d’adresses calligraphiées ont suscité l’intérêt des enfants, comme en témoignent les appréciations qu’ils ont laissées sur le livre d'or de l'expo : « C’est magnifique ! Superbe ! Original !»

Le travail s’est poursuivi en classe, par petits groupes encadrés par les maîtres et des membres des P'tits Papiers. Il s’agissait d’écrire une adresse sur une enveloppe ornée d’un beau timbre, en choisissant un modèle de calligraphie et en ajoutant couleurs et collages. Chaque enfant a ensuite gardé son enveloppe.

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Voyage entre France et Brésil    par André Desmonnet

Musique brésilienne et chansons françaises pour Abati et son groupe. 

Ph. A. D. (CLP)

     Samedi, Cultur’café a accueilli le trio dirigé par Bruno-Michel Abati. Capverdien par sa mère et Martiniquais par son père, l’homme a exploré différents styles de musique. Actuellement, il enseigne la guitare classique au conservatoire de Lyon.
     Il a revisité une chanson du poète Brassens, Mourir pour des idées, ce qui l’a conduit à un projet musical autour de la chanson française et des musiques brésiliennes, qu’il a baptisé Samba française. Soit de la musique brésilienne chantée en français. Un régal que d’écouter ce chanteur-guitariste, et auteur-compositeur, à la voix chaude, intense et souple.
À un autre moment, les yeux fermés, on avait l’impression d’entendre Henri Salvador, dans Mon Jardin d’hiver.

Prochain concert : samedi 25 avril avec Moka (jazz africain).



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Le défi extrême de Florian Gomet        par André Desmonnet

Florian Gomet. Photo A. D. (CLP)

Samedi soir, Cultur' Café a accueilli Florian Gomet, habitant Montmelard, pour une conférence sur le thème : “Alimentation et course à pied”.

Ancien professeur de mathématiques, Florian a tout laissé tomber pour se recycler comme bûcheron en Lozère, avant de revenir récemment dans son département de naissance : la Saône-et-Loire. À la mi-avril, il va se lancer dans un défi qu’il a baptisé America Extrema, soit 12 000 km à travers la forêt boréale du nord Canada, à vélo, à pied et en kayak, avec trois résolutions en tête : courir pieds nus, manger beaucoup moins mais différemment en jeûnant de temps en temps, et pratiquer la méditation.

On pourra suivre ses aventures sur www.cap-au-nord.com

CULTUR’CAFÉ. - LE CAFÉ ASSOCIATIF D’OZOLLES PROPOSE DES RENDEZ-VOUS JAZZ ET « MUSIQUE DU MONDE »

La naissance du lieu

« Un concert à Cultur’Café ne coûte pas plus cher qu’une entrée de cinéma, 6€, nous voulons rester accessibles au plus grand nombre » Le programmateur Philippe Darey. Photo. MM

Pas moyen de réserver, les premiers arrivés seront les premiers servis, alors gare aux retardataires car même si le public arrive de Villefranche-sur-Saône, Mâcon ou Chalon comme c’est parfois le cas, si c’est complet, il n’y aura pas d’autre alternative que de faire demi-tour.

Un samedi soir par mois, la rue principale de la petite commune d’Ozolles (428 habitants) connaît ainsi une effervescence inattendue grâce aux concerts organisés par Cultur’Café, un café associatif qui peut accueillir une soixantaine de spectateurs. Cet engouement s’explique en partie par une programmation spécialisée musique du monde dont la qualité mais aussi l’originalité restent peu égaler dans le département.

Musique du monde n’est pas forcément synonyme de traditionnel comme le prouveront encore les prochains rendez-vous : le jazz se fera africain le 25 avril avec Moka. On découvrira aussi le tango japonais avec Hiroko Ito le 23 mai ou encore l’électro orientale le 25 juillet en compagnie du groupe Kubilaï.

« Partir à la rencontre des autres c’est le meilleur vecteur de tolérance dans ce monde qui perd la boussole. » affirme Philippe Darey, programmateur de ce lieu atypique.

Encore faut-il avoir envie de se laisser surprendre et c’est peut-être le seul bémol de ce lieu convivial qui reste faiblement fréquenté par les autochtones.

La naissance du lieu 

La musique, le mélange des cultures, l’ouverture sur le monde… C’est tout ce qu’aime Philippe Darey, programmateur mais aussi co-fondateur de ce café associatif. L’insatiable curiosité de cet homme originaire de la région parisienne a été alimentée très jeune par de nombreux voyages. Sa facilité pour les langues s’est concrétisée par un diplôme de traducteur-interprète obtenu au Pays-Bas où il a exercé son métier pendant 11 ans. Désireux de revenir en France, il visite un peu par hasard la région de Beaune et du Morvan avant de tomber sur la « maison de ses rêves » à Ozolles où il s’installe en 1998 tout en poursuivant sa carrière de traducteur avec des clients du monde entier grâce à la magie d’internet. Ce « néo rural » comme il se qualifie décide de « faire son trou » dans la région et présidera un temps le comité des fêtes. Tout de même si la campagne est belle, les divertissements, particulièrement les concerts, sont plutôt rares dans cette commune nichée entre coteaux verdoyants et boisés proche de Charolles.

« J’avais envie d’un lieu qui servirait de pont entre la culture locale et le reste du monde… » Une envie partagée et vécue au quotidien par Fabienne Trunyo, apicultrice et… professeur de chinois. Propriétaire d’un bâtiment qui abritait l’ancien café du village et toujours détentrice d’une licence IV, elle met le lieu à disposition de l’association Cultur’Café créée en 2008. Pas question pour autant de devenir « cafetier » mais juste d’apporter « un peu de culture dans le café » avec un concert mensuel souvent en acoustique et une ouverture du troquet le dimanche matin. Un petit moment de convivialité où l’on peut aussi admirer des expositions d’artistes et assister à quelques conférences.

Il y a bien eu quelques mois de galère et des déficits que j’ai comblé de ma poche » se souvient Philippe Darey mais c’est de l’histoire ancienne « nous affichons souvent complets et je reçois au moins deux mails par jour d’artistes intéressés par le lieu. L’Ozollois d’adoption reste vigilant dans ses choix « La qualité musicale est primordiale tout comme l’échange humain entre artiste et public. Pas question de recevoir des « grosses têtes »… Nous veillons aussi à ce que le billet d’entrée soit accessible au plus grand nombre 6€… Pas plus cher qu’une séance cinéma.

Garder le rythme

Pas de changement en perspective, malgré son succès Cultur’Café gardera une programmation mensuelle, jazz et musique du monde, pour ne pas tomber dans la routine et continuer de surprendre. Le plaisir de jouer « titille » aussi parfois Philippe Darey. Guitariste et percussionniste il avait d’ailleurs assuré le premier concert de Cultur’Café en duo avec son voisin bassiste. Un nouveau spectacle « maison » a depuis vu le jour en mariant les talents de plusieurs membres de l’association, les mots d’un poète, lu par un comédien sur une musique originale… On reparlera peut-être de PoéZique au-delà des frontières d’Ozolles.

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Contes afro-cubains à Cultur’café          par André Desmonet

Mercedes Alfonso en plein conte cubain a captivé le public. Photo A. D. (CLP)

     Il était une fois une charmante petite salle dans un petit village du Charolais. Elle se nommait Cultur’café. Pour gouverner cette salle, il y avait un roi autoritaire, Philippe, grand amateur de musiques du monde et qui parlait plusieurs langues. Il y avait aussi une reine qui savait parler aux abeilles en chinois. Ses sujets l’appelaient Fabienne et les deux valets, Patrick et Sylvie.

     Samedi soir, ils invitèrent une conteuse d’outre-atlantique, Mercedes Alfonso. Des dizaines et des dizaines de sujets, apprenant la nouvelle, accoururent aussitôt et occupèrent pacifiquement les lieux.

     Accompagnée de Baptiste Romano, aux percussions, et de Sylvain Durantet, au chant, Mercedes entraîna ce public sur les chemins d’un long conte musical afro-cubain, mêlant avec bonheur voix parlée, voix chantée, poésie, humour délicieux et hommage aux esclaves noirs de Cuba.

     C’est alors que…

     Vous ne connaîtrez pas la suite. Il fallait venir samedi dernier à Cultur' café partager ce moment magique du conte musical avec des spectateurs conquis qui ont applaudi longuement la prestation de Mercedes.

Le prochain concert aura lieu samedi 21 mars avec Bruno-Michel Abati qui proposera de la chanson franco-brésilienne.

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Ambiance brésilienne avec Trinidad à Cultur’Café    A.Desmonnet

Chanson brésilienne avec le groupe Trinidad. Photo A. D. (CLP)

Pour sa troisième prestation à Cultur’Café, le quartet Trinidad a dynamité une salle bondée, samedi soir. Cette fois, les frimas de l’automne ont contenu les spectateurs à l’intérieur, malgré les désirs de danser au rythme de la samba, de la salsa ou de la bossa-nova.

Il faut dire que d’emblée, la voix chaude d’Émilie Collomb, son charme et son sourire ont fait grimper la température. Mêlant des compositions personnelles à des airs revisités, le quartet a offert au public un voyage autour de la chanson brésilienne. Deux morceaux ont même été chantés en français et repris en chœur par l’auditoire, Dans mon jardin d’hiver , d’Henri Salvador et Fais comme l’oiseau de Michel Fugain. Le père du percussionniste Cyrille Chambard est lui-même monté sur scène pour reprendre le refrain.

La soirée s’est terminée dans un fracas d’applaudissements et de nombreux rappels.

Cultur’Café propose une conférence le 13 décembre “Des plantes, des étoiles et des hommes”, par Diane Loury.

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La musique malienne a envoûté Cultur’Café     André Desmonnet

Pédro Kouyaté joue Baya Baya au kamele ngoni. Photo A. D. (CLP)

Poursuivant sa ronde des musiques du monde commencée il y a déjà six ans, Cultur’Café a emmené le public, samedi soir, du côté du Mali. C’est à guichets fermés que Pédro Kouyaté, chanteur malien atypique, a pendant près de trois heures captivé un auditoire qui s’était déplacé en nombre.

En un va et vient incessant entre tradition et modernité, Pédro Kouyaté a joué tour à tour de la guitare jazz et du kamele ngoni (sorte de luth utilisé par les griots) accompagné aux percussions par Renaud Ollivier. Des morceaux comme Tramontane et Appolo sont des hymnes à la liberté, tandis que La Porte de l’eau a été écrite pour honorer l’héritage que son père lui a laissé, en évoquant souvent devant lui des souvenirs de sa propre mère.

Tous les chants se sont terminés par de larges sourires adressés à un public conquis, qui a applaudi longuement, et ont été entrecoupés de longs monologues dans lesquels Pédro se dévoilait un peu en contant ses déboires à l’aéroport ou encore ses journées d’école buissonnière.

Les jeunes filles embellies de perles et les danses africaines ont été évoquées par Baya Baya et le récital s’est terminé après plusieurs rappels par Saint-Tropez. Un mélange étonnant et détonant de thèmes traditionnels et de musique jazz.

Le prochain concert accueillera Trinidad, samedi 22 novembre.

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Le public en apesanteur avec Yasmina Sana    Charles-Edouard Bride

La chanteuse Yasmina Sana a su s’approprier le mouvement folk en y ajoutant une pointe tout à fait personnelle de féminité, et de sensibilité à fleur de peau et de mots. Photo C.-É. B

   Surprenant, envoûtant, sobre et élégant, le folk de Yasmina Sana ressemble à son interprète. Cette dernière a d’ailleurs reconnu, samedi soir, devant le public du Cultur’café d’Ozolles, qu’elle avait besoin « d’attraper au vol des émotions instantanées qui lui mettent les poils, pour se mettre à composer et à écrire ses chansons. » Des morceaux ciselés avec de la dentelle aussi fine que la ligne de cette artiste charismatique.
Sur Océan pacifique , elle nous chante, dans la langue de Molière, un monde plus beau, coloré et métissé, un peu à la manière d’une toile de peinture dont la beauté s’incarnerait dans ses différentes couleurs. « J’ai voulu faire cette chanson après avoir passé un joli moment, complètement imprévu et improbable avec un peintre très sympa que j’ai croisé dans une galerie souterraine d’exposition », confiait-elle, devant une salle encore pleine comme un œuf. Puis place à une reprise en anglais, dont on ne devine qu’après une longue introduction sous influences orientales et arabisantes, qu’il s’agit en réalité d’un standard du rock britannique : Walking on the moon, de Police !
Que Yasmina Sana soit rassurée, avec son folk, intime, précis et métissé, le public a marché sur la lune. Et même plus que ça… Il avait des étoiles plein les yeux et la tête dans les nuages !

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Musique orientale au Cultur’café     André Desmonnet (CLP)

En voyage musical vers la culture arabe. Photo A. D. (CLP)

 
     Pour le concert d'août, Cultur’Café a su, une nouvelle fois, proposer un groupe de qualité : le trio Bassma, dont la valeur est reconnue au niveau européen. Il a proposé, à une salle archi-comble, un bien agréable voyage musical vers la culture des peuples arabes, du Maghreb à l’Orient.

Comme les mousquetaires, ils sont en fait quatre musiciens à distiller une musique rythmée mais envoûtante, une musique à écouter les yeux fermés.

Et alors… à dos de chameau, on parcourt les sables infinis du désert jusqu’à la prochaine oasis, doucement bercé par le déhanchement de l’animal, la mélodie du vent sortie de la bouche de Chems Aorouche et le sable qui joue avec les percussions…

Des applaudissements nourris ont remercié la prestation de Chems Aorouche, au chant et à la guitare, de Bacem Ala Yousfi, à l’oud et au chant, de Samuel Wornome, aux percussions et de Yannick Banahmed, à la contrebasse.

Chansons traditionnelles, airs folkloriques, berceuses, chants de mariages ou d’exil… se sont succédé pendant près de trois heures.

Le prochain concert aura lieu samedi 27 septembre avec Yasmina Sana.

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Premier vernissage de Pascale   André Desmonnet (CLP)

Pascale de Saint-Martin (à gauche) et Fabienne Trunyo. Photo A. D. (CLP)

   Depuis des années, Pascale de Saint-Martin s’essaie à l’art de la céramique et ses créations mérites d’être montrées à un public plus large que le cercle d 'amis. Elle vient de franchir le pas en exposant une dizaine d’œuvres sur les cimaises de Cultur’Café, encouragée par la maîtresse des lieux, Fabienne Trunyo. Ce premier vernissage de céramiques a eu lieu samedi dernier, devant un public passionné d’art et qui a écouté avec attention les informations données par Pascale sur la pratique de son passe-temps favori. À admirer entre autres, une belle pièce présentant une esquisse de l’insigne de la seigneurie d’Ozolles, tracée en 1771 de la main de Claude Gadan.

À découvrir jusqu’au 31 août, tous les dimanches matin, de 9 à 13 heures, et les soirs de concert.

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FAITES DE LA MUSIQUE   André Desmonnet (CLP)

Le Rock des frères Larue    André Desmonnet (CLP)

Fête de la musique. Swing à Ozolles samedi, pour la Fête de la musique. Jean à l’accordéon, le groupe Ze waternail Project, Marie et sa fille au chant et la formation improvisée Larue's brothers ont enchanté la centaine de personnes présentes. Bien installé, chacun a profité de ces instants de bonheur proposés par Cultur’Café.

OZOLLES.

CULTUR’CAFÉ A ORGANISÉ SAMEDI UNE CONFÉRENCE.

Secrets d’alchimistes      André Desmonnet (CLP)

Une conférence fort intéressante distillée par Diane, passionnée par le sujet.
 Photo A. D. (CLP)

Samedi 31, Diane Loury était l’invitée du Cultur’Café, pour une conférence sur les plantes du solstice d’été et les alchimistes.

En plus du concert mensuel, Cultur’Café programme quelques conférences dans l’année. La dernière, sur les plantes du solstice d’été et les alchimistes, était animée par Diane Loury.

Diane a animé pendant quatre ans les jardins de Varenne l'Arconce. Elle y apprend les plantes de façon autodidacte. Maintenant, elle s’intéresse à une approche sensible des plantes, celle qui laisse parler notre instinct et nous guide.

Celles qui poussent à la Saint-Jean portent la lumière puissante et bénéfique du soleil. Elles composent des bouquets magiques qui font l’objet d’un rituel de cueillette très précis. Loin d’être folklorique, ce rituel a un sens tissé de liens entre les plantes, les hommes et l’univers. Les alchimistes avaient pressenti cette unité à travers « la loi des signatures ».

L’alchimiste Paracelse

Paracelse est un médecin et alchimiste suisse qui a vécu entre le Moyen-Âge et la Renaissance. Dans ses théories, se combinent médecine, philosophie, alchimie, occultisme et astrologie. Il invente l’asepsie, pratique la psychanalyse et découvre l’homéopathie. Pour ce fameux médecin, chaque plante est régie par une planète qui soigne un organe.

Les plantes et les astres

Diane a énuméré les planètes et a dressé une liste de plantes régies par elles. Pissenlit et tournesol obéissent au soleil. La lune régit le nénuphar, le lotus, l’oignon. Mars commande chardons et orties. Violettes, roses et mélisse sont associées à Vénus…

Pour la Saint-Jean, on peut cueillir un beau bouquet de fleurs sauvages quand il y a encore de la rosée, en choisissant un nombre impair de fleurs entre trois et neuf parmi armoise, sureau, joubarbe, millepertuis, millefeuilles, reine-des-prés…

Le parfum des plantes

La soirée s’est achevée par la découverte de deux huiles essentielles liées à l’énergie du solstice d’été. Une façon directe et vivante de rencontrer les plantes à travers leur parfum. Il fallait reconnaître la lavande (Mercure) qui calme le système nerveux et l’origan (Mars), qui assure une recharge énergétique.

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Tim O’Connor enchante le Cultur’café    André Desmonnet (CLP)

Benjamin Lallement et Tim O’Connor (à droite) ont charmé le public.
Photo A. D. (CLP)

Comme prévu, avec sa nouvelle prestation à Cultur’café, Tim O’Connor a rassemblé samedi soir une foule d’amateurs de blues et folk celtique. La salle était comble, à la grande satisfaction des responsables. Tim interprète des classiques mais aussi des compositions personnelles de blues et de folk irlandais.

Trois heures intenses

Il mêle talent, dynamisme et nostalgie avec une très forte présence sur scène. Guitariste très expérimenté, il sait créer d’emblée une atmosphère chaleureuse en dialoguant avec le public, en l’invitant à l’accompagner en frappant dans les mains ou en répétant un refrain. Ses chansons sont pleines d’émotions et de poésie et, bien vite, des images de landes parsemées de bruyère battues par les vents défilent devant les yeux fermés d’un public conquis.

Le public a profité de trois heures de chants et de musiques celtiques, accompagnés de façon magistrale par Benjamin Lallement, violoniste de talent. Des tonnerres d’applaudissements ont ponctué ce concert exceptionnel.

La prochaine manifestation de Cultur’Café sera la Fête de la musique sur la place Paul-Gateaud, avec barbecue, samedi 21 juin.

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Magie des contes africains    André Desmonnet (CLP)

Le public chante avec François Bamba quand il s’accompagne d’un n’goni.
Photo A. D. (CLP)

François Moïse Bamba est un conteur professionnel du Burkina Faso. Issu de la caste des forgerons, il a été initié par son père à l’art du conte. Il détient ses histoires de sa famille proche, mais aussi de la tradition orale burkinabé.

François sait parfaitement emmener le public sur le chemin des animaux de son pays : le lièvre, la hyène, le singe, l’éléphant… Mais aussi sur celui des mots : la vérité, le mensonge, l’honnêteté…

Les enfants, au premier rang dans le public, boivent littéralement ses paroles quand il conte l’histoire du petit éléphant trop curieux. Le temps passe vite, trop vite pour les dizaines d’oreilles dressées dans la salle de Cultur’Café pour capter les paroles de François, pour qui conter n’est autre chose qu'un grand moment d’échanges et de partage.

Des applaudissements nourris ponctuent chacune de ses histoires et c’est à regret qu’on pousse la porte pour quitter ce lieu magique après plus de deux heures d’enchantement.

La prochaine animation de Cultur’Café sera un concert le 24 mai avec Jim O’Connors et sa musique celtique.

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Conférence sur le Tibet   André Desmonnet (CLP)

Bernard Loquineau, le conférencier.
Photo A. D. (CLP)

Samedi dernier, la conférenc sur le Tibet a rempli la salle de Cultur’Café. En août 2013, Bernard Loquineau, médecin acupuncteur roannais, est parti au Tibet en famille pour un périple de trois semaines. Il en a rapporté des images qu’il aime partager avec tous ceux qui s’intéressent à cette culture.

Une première vidéo a conduit le public au monastère de Drepung pour un pèlerinage nommé la fête du yaourt. Cette fête célèbre la fin de la période d’isolement dans la montagne des moines bouddhistes durant l’hiver. Des dizaines de milliers de personnes quittent Lhassa, à 4 heures du matin, et gravissent lentement la montagne pour aller se recueillir devant un immense Thangka de 500 m².

Bernard Loquineau a eu l’occasion de vivre ces réjouissances, qui durent une semaine entière et la vidéo présente bien la ferveur populaire extrêmement forte.

Une seconde vidéo permet de découvrir le temple bouddhiste du Jokhang.

Prochain spectacle à Cultur’Café avec les Contes africains de François Moïse Bamba, un conteur forgeron et jusqu’au 4 mai exposition de peintures et de poésies “Les rêves du Pachtoune”.

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Soirée jazz à Cultur’Café

Dreisam, trio infernal, a séduit le public. Photo A.D. (CLP)

     Philippe Darey, le maître d’œuvre à Cultur’Café a une nouvelle fois offert à un public connaisseur, venu nombreux, une inoubliable soirée de jazz sans frontières avec le groupe Dreisam.
     Prenez une saxophoniste de talent (Nora Kamm, l’Allemande) qui joue aussi de la clarinette et de la flûte. Ajoutez un pianiste aux mains d’or (Camille Thouvenot, le Français. Mettez une forte dose de batterie et de percussions (Zaza Desiderio, le brésilien). Laissez mijoter le tout pendant trois heures dans l’atmosphère surchauffée de la boîte à musique et vous obtenez un plat étonnant et détonant, à écouter sans modération.
     Un hommage à la cuisine française avec un morceau baptisé Un tout petit bout , une composition qui décoiffe Déménagement , une composition de Nora Allein in Belgrad , Loro à la flûte traversière et pour terminer Bergerie loup au rythme endiablé. Autant de morceaux qui ont engendré des tonnerres d’applaudissements, public debout, pour saluer les solos de batterie ou les envolées de saxophone.
     Plusieurs rappels, en fin de spectacle, ont permis de faire durer un peu plus le plaisir.

Le prochain spectacle proposera des contes africains avec François Moïse Bamba le 19 avril.


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Vernissage d’exposition : les rêves du Pachtoune

Pachtoune : peintre-poète ou poète-peintre ? Photo A. D. (CLP)

Près de 50 personnes ont assisté au vernissage de la nouvelle exposition de Cultur’Café. Une vingtaine de toiles réalisées par Pachtoune, alias Patrick Petit, sont présentées à la curiosité d’un public averti qui a réservé un excellent accueil à cette exposition.
De nombreux tableaux sont accompagnés de poèmes écrits par le peintre. Plusieurs ont même été mis en musique par Philippe Darey et Denis Comte et déclamés par Gilles Lapray lors d’un intermède musical fort applaudi. Une ambiance particulière, celle des rêves du Pachtoune, a imprégné les personnes présentes qui se sont par ailleurs régalées d’un copieux buffet. Et dans la foulée, plusieurs tableaux ont été vendus. Mais Patrick a de la réserve. C’est un peintre prolifique et de nombreuses toiles n’ont pu être accrochées, faute de place.
Cette exposition est visible tous les dimanches matins de 9 à 13 heures et les soirs de concerts à Cultur’Café.


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Musique électro-orientale à Cultur’Café

Le groupe Kubilaï a conquis le public. Photo A. D. (CLP)

Étonnante découverte musicale pour les habitués des concerts de Cultur’Café. La musique électro-orientale du groupe Kubilaï a de quoi surprendre au premier abord. Une bande-son composée et interprétée par le groupe, après une importante recherche musicale, est lancée par le batteur Ludovic Jobert. Alors, la magie opère. On rajoute des percussions, de la clarinette et du chant. Le tout forme un mélange explosif qui a déclenché les applaudissements nourris du public conquis.
Ainsi est né un projet électro-trip hop-oriental avec le concours de Pierre-Hervé Angilbert à la clarinette et au clavier et le chant envoûtant d’Ylann Kalim. Les auditeurs, yeux mi-clos se sentent transportés sur le tapis volant des contes des mille et une nuits avec son cortège d’amour passion, d’adultères dramatiques et de printemps arabe… Plusieurs langues se mêlent : arabe, anglais, français et même yiddish. Le public est invité à participer et à reprendre le refrain. Les compositions d’Ylann Kalim balancent entre Méditerranée et monde anglo-saxon, ente jazz et chanson d’amour, entre raï et pop.
Puis, il y a de subtiles reprises comme Ce matin-là de Barbara ou encore le Kaddish de Maurice Ravel.

Le prochain concert aura lieu samedi 22 mars avec Dreisam


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Le Cultur’Café a déjà le blues de Hat Man Session

Un grand moment de bonheur avec Hat Man Session.   Photo A. D. (CLP)

Le premier concert de l’année est incontestablement un nouveau succès. La renommée de Cultur’Café, avec ses animations musicales et ses expositions, a dépassé le cadre du terroir Charolais-Brionnais puisque des mélomanes sont venus samedi dernier de Mâcon et même de Côte-d’Or.

Assis tout près des musiciens, l’atmosphère intimiste des lieux a d’emblée saisi les spectateurs. On se serait vraiment cru dans une boîte de la Nouvelle-Orléans avec le poêle qui crépite et les lumières à minima. Puis c’est l’entrée de l’homme au chapeau d’Hat Man Session. Il est coiffé d’une casquette qui reste vissée sur sa tête, au ras des yeux pendant tout le concert. Il est seul, s’installe et de sa voix rauque et puissante, il entonne un blues qui ricoche sur les visages de Chaugnes accrochés aux cimaises, égratigne le plafond et retombe sur les épaules du public tétanisé.

Un tonnerre d’applaudissements et il est rejoint par sa formation : Vincent à la basse, Alexis à la batterie et Florent à la guitare.

Pendant plus de trois heures, les morceaux se sont succédé : blues, country, swing, gospel. La communion entre Nasser Ben Dadoo et le public installé à ses pieds est totale. L’entracte sera le bienvenu pour rafraîchir les gosiers desséchés.

C’est avec une composition personnelle inspirée par un gitan que s’achève le concert, alors qu’il se déplace parmi les spectateurs et serre chaleureusement la main à chacun, comme pour dire qu’il est content d’avoir fait passer un bon moment.

Prochain concert : samedi 22 février avec Kubilaï (chanson électro-orientale) à 20 h 30.

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Du monde au vernissage de l’expo de portraits

Philippe Darey a rappelé le profond humanisme de Bernard Garren. Photo A. D. (CLP)

Une grande animation régnait samedi soir à Cultur’Café pour le vernissage d’une nouvelle exposition de photos en noir et blanc de Bernard Garren qui habite tout près d’Ozolles, au hameau de Chaugne.
Intitulée tout simplement Visages… à Chaugne , cette exposition propose une trentaine de portraits de ses résidents pris sur le vif au hasard des promenades de Bernard. C’est l’occasion de retrouver aussi quelques scènes de la vie à la campagne, comme le vêlage, le sacrifice du lapin contre la porte de la grange ou le raclage du cochon après sa mise à mort…
De nombreux Vendenessois se sont déplacés pour retrouver un visage familier, un parent, un ami ou un voisin. À noter aussi la présence de deux autres photographes bien connus dans la région : François Sénéchal et Marc Combier.
L’échange de souvenirs et d’anecdotes évoqués par tel ou tel visage allait bon train, autour d’un buffet bien garni par la maîtresse des lieux, Fabienne Trunyo.

L’exposition sera visible jusqu’au 2 mars, tous les dimanches matins de 9 à 13 heures et les soirs de concert.


Le Charolais photographié par B. Garren

L’exposition est à voir au Cultur’Café d’Ozolles, jusqu’au 2 mars. Photo DR 

Si le Cultur’Café se veut un lieu d’évasion et de rencontres à travers la programmation de musiques du monde et sans frontières (lire le programme de la saison 2014 ci-dessus), cette association locale, qui a été créée il y a déjà cinq ans, joue aussi un rôle éminent dans le maintien du lien social de proximité, par l’entremise d’expositions picturales ou photographiques qui mettent en lumière notre région et notre territoire.

Ainsi, depuis hier et jusqu’au 2 mars, le photographe Bernard Garren expose ses œuvres. L’exposition s’intitule sobrement « Visages… à Chaugne » et rend hommage aux habitants d’un hameau du Charolais. Fidèle à son travail qui conjugue merveilleusement bien l’émotion, palpable, et la pudeur, retenue, Bernard Garren avait déjà rencontré le succès à l’occasion de ses deux premières expositions. Ici, il veut témoigner une nouvelle fois de la diversité des Visages du monde. En ce début d’année, il nous emmène, sur le noir et blanc de ces portraits, vers un monde tout proche, le cœur de son hameau charolais d’adoption. Depuis de longues années déjà, Bernard y a laissé errer son appareil photo.

Ainsi, petits et grands reconnaîtront des visages plus ou moins familiers… Qui son grand-père, qui sa tante maternelle, qui un cousin disparu ou tout simplement des voisins… Une jolie manière de démarrer l’année en se souvenant que parfois, ce qui nous est le plus précieux, est aussi à portée de notre main, comme de notre cœur.

L’exposition sera visible tous les dimanches matins, de 9 à 13 heures, et le samedi soir lors des concerts au Cultur’Café. Le vernissage aura lieu samedi 11 janvier, à partir de 19 heures, au Cultur’Café.

OZOLLES

L’ANNÉE 2014 VA ÊTRE ÉCLATANTE ET SURVOLTÉE AU CULTUR’CAFÉ, AVEC UN PROGRAMME ÉBLOUISSANT.

Mais secouez-vous la culture !

Humanistes et hédonistes, les quatre larrons du Cultur’Café, Patrick, Fabienne, Philippe et Sylvie, vous ont préparé un joli programme.

OZOLLES. - DU 4 JANVIER AU 2 FÉVRIER.
L’œil de l’ethnologue Bernard Garren à Cultur’Café

Les photographies du voyageur Bernard Garren
scrutent les visages de la région charolaise.
Photo DR

En cinq ans de carrière, Cultur’Café a prêté ses murs à nombre d’artistes, photographes, peintres ou musiciens, dont certains sont devenus des fidèles. C’est le cas de Bernard Garren qui revient pour la 3e fois exposer ses photographies, en ce début d’année.

Rachetée en 2006 par Fabienne Trunyo, la maison qui abrite Cultur’Café doit d’abord lui servir pour ses activités d’apicultrice. « Elle contenait le café du village, un vieux café de campagne typique, j’ai décidé de le conserver ouvert le dimanche matin, pour les anciens, qu’ils aient un lieu de rendez-vous. » Après deux années de rénovation, Cultur’Café naît. Avec son acolyte, Philippe Darey, ils ont en commun de n’être pas du coin – elle est de Toulouse, il est de Paris – et surtout les voyages, elle, la Chine où elle a vécu, lui, l’Inde.

« Il y avait un créneau à prendre, on était un peu précurseur dans le coin. On est très voyageurs, on avait envie d’entraîner du monde à voyager avec nous », confie Fabienne Trunyo. Philippe Darey s’occupe du volet musical, au rythme d’un concert par mois au son des musiques du monde, elle choisit les expositions d’artistes locaux, qui se renouvellent tous les deux mois, dans un esprit presque familial, aidés par deux autres bénévoles.

C’est un peu par hasard qu’elle découvre le talent de Bernard Garren, que Fabienne Trunyo surnomme « notre humaniste ». « Quand j’ai vu ses photos, j’ai tout de suite eu envie de les exposer », se souvient-elle. Le retraité cachait à l’époque ses trésors photographiques, capturés tout au long d’une incroyable carrière, derrière un visage un peu taciturne. Ethnologue et photographe de formation, il a monté avec sa femme ce qui seront les fondements d’un des plus importants hôpitaux de Bolivie, après avoir découvert l’Amérique latine sur les conseils de Lévy-Strauss. « Sa première expo chez nous a été une seconde naissance pour lui. » Son regard d’humaniste et d’ethnologue traverse les photos de sa dernière exposition, travaillée en noir et blanc et en argentique. Il s’est ici arrêté sur les visages des habitants de Chaugnes, un petit hameau du charolais.

Cultur’Café – Exposition visible les dimanches de 9h à 13h et les soirs de concert – Vernissage le 11 janvier à partir de 19h – Gratuit – Info http://culturcafe.blogspot.fr/

OZOLLES
Zerrad Trio au Cultur’café par André Desmonnet

Encore un grand moment de pur bonheur et un tonnerre d’applaudissements. Photo A. D. (CLP)

Le temps d’une soirée, Cultur’Café s’est transformé en un gigantesque chaudron dans lequel a été confectionnée une potion magique constituée d’un tiers de percussions, un autre de guitare et un dernier d’accordéon. Tout cela a mijoté pendant deux bonnes heures devant un public qui a assisté à la naissance d’une musique singulière aux parfums méditerranéens. Et la magie a opéré. 

Au bar, Philippe, le patron, écrasait la menthe dans le mortier au rythme des percussions de Thomas Ostrowiecki. Patrick fermait les yeux et imaginait son prochain tableau. Même Fabienne, malgré le carcan qui enserre encore son cou gracile, dodelinait de la tête. 

Parmi le public, certains sont montés à bord d’un grand voilier qui frôle des terres inconnues ou écouté dans la voilure les cris de l’accordéon de Philippe Malard. D’autres ont enfourché un chameau qui arpente des dunes dorées et se sont laissés bercer par les gémissements de la guitare de Lucien Zerrad… Des rêveries ensoleillées. 

EN BREF

Ozolles

Nostalgie et émotion étaient le fil conducteur du concert consacré au flamenco traditionnel, samedi soir, au Cultur’Café d’Ozolles. Catalina Gimenez a promené son spleen teinté de culture musicale latino, entre « soledad » et amour déçu ou contrarié. Déchirant.

OZOLLES

Cultur’Café : Mayotte sous toutes les coutures

Eric après la vidéo-conférence. Photo A. D. (CLP)

Samedi, une trentaine de personnes était présente au vernissage de la nouvelle exposition qui se tient à Cultur’Café jusqu’au 29 décembre : « Dis-leur, quand ma mère a été expulsée de Mayotte »
À découvrir : de superbes photos prises par Vali sur l’île de Mayotte, département et région d’outre mer (DROM) français, situé dans l’archipel des Comores dans l’océan Indien.
Suite à un référendum, c’est la seule île de l’archipel qui a massivement décidé de rester française et qui représente un eldorado pour ses voisines. Chaque année des milliers de clandestins tentent de rejoindre Mayotte en kwassa-kwassa (bateau de pêche). La plupart sont reconduits à la frontière.
Une vidéo-conférence commentée par Eric évoquait l’histoire de Djam’s, 17 ans, qui vit seul, sans eau ni électricité après l’expulsion de sa mère. Tombé dans la délinquance, Djam’s est un exemple de victime du durcissement de la politique migratoire française à Mayotte.

Samedi 23 novembre, à 20 h 30, un concert flamenco aura lieu au Cultur’Café avec la chanteuse Catalina Gimenez et le guitariste Gonzalo Almaraz Montero

OZOLLES
Du jazz en or brut avec Sparkling Diamonds

La chanteuse Émilie Collomb, par son charme gracieux et sa voix envoûtante, a su redonner vie à une grande dame du jazz comme Ella Fitzgerald Photo C.-E.B.

« Dans la vie, il faut viser la lune, vous serez plus sûrs d’avoir la tête dans les étoiles ». Le ton était donné par Émilie Collomb, la ravissante et talentueuse chanteuse du groupe de Chambéry, Sparkling Diamonds, qui est venu samedi soir, faire un petit crochet par le Cultur’Café d’Ozolles, pour un concert véritablement d’exception. « Je suis déjà venue ici une fois et l’accueil fut absolument formidable. Cette fois, on a même eu droit à un menu américain. C’était succulent », confiait, ravie, la jeune interprète entre deux morceaux. Des morceaux qui prenaient d’ailleurs la forme de véritables standards, comme The way you look tonight, de Frank Sinatra, auquel le groupe a même su, avec audace, apporter une couleur plus africaine et festive dans les arrangements.

Ella, elle l’a !

Le répertoire d’Ella Fitzgerlad fut aussi à l’honneur. Soutenue par la sensibilité rythmique du batteur Sébastien Necca, la grâce harmonique du pianiste Fabien Rancaz et la volupté nuancée du bassiste Joseph Manresa, Émilie s’est même fendue d’un somptueux rappel réclamé par le public : la chanson mythique Love for sale, de l’immense Ella. L’occasion pour le public, venu parfois de loin, d’ovationner ces performers qui ont soulevé une assistance qui a encore rempli le Cultur’Café. Le taulier des lieux, Philippe Darey, l’avait d’ailleurs promis. « Vous aurez des étoiles plein les yeux ! ». Le public a en effet pu « swinguer on the moon » toute la nuit…

Prochain concert au Cultur’Café samedi 26 octobre à 20 h 30 : jazz mélodique. Tarif : 6 €. Tél.

OZOLLES

Plantes du Moyen Âge

Le public est captivé par la conférence proposée par Diane. Photo A. D. (CLP)

Samedi soir, la salle de Cultur’Café s’est mise au vert en compagnie de Diane Loury, herboriste ayant animé les Jardins de l’Arconce, pendant quatre années.

Assise autrefois sur les bancs de l’école située en face du Café, c’est avec émotion que Diane a commencé sa conférence. C’est avec passion ensuite qu’en grande amoureuse des plantes, elle a promené son auditoire, venu nombreux, des jardins du Moyen Âge aux plantes de sorcières, en s’attardant sur la personnalité exceptionnelle d’Hildegarde de Bingen.

Elle l’a guidé sur le chemin de l’approche sensible des plantes, approche qui va bien au-delà de ce que la botanique, ou la chimie nous enseigne. L’approche sensible d’une plante réapprend à l’humain à faire confiance à son instinct.

Avant que la séance ne se termine autour d’un verre d’hypocras bien corsé, Diane a promis de revenir, en début d’année prochaine, présenter les plantes des alchimistes et parler d’un autre personnage d’exception, Paracelse.

OZOLLES

Vernissage à Cultur'Café

Artistes peintres en grande discussion André DESMONNET (CLP)

Peinture. Une Américaine à Cultur’Café. Debi Pendell, artiste américaine résidant dans le Massachusetts, expose ses œuvres à Ozolles, au Cultur’Café. Des paysages particuliers, tout en finesse et en transparence, à voir et à découvrir tous les dimanches matins jusqu’au 27 octobre, ainsi que les samedis soirs lors des concerts. Photo André Desmonnet (CLP)

Ozolles
The Chasers à Cultur'Café
Par André Desmonnet

1 Le duo captive le public avec les musiques irlandaises. 2 Tim en équilibre sur un navire. Photos A. D. (CLP)

Le duo composé de Christian Vesvres et Rory Delany a fait vibrer le public au son des musiques irlandaises. 

Une nouvelle fois, Cultur’Café a fait le plein lors du dernier concert de samedi. L a douceur de cette belle nuit d’été a même permis de déborder largement sur la terrasse et d’écouter le groupe « The Chasers » tout en sirotant un cocktail dont Philippe Darey a le secret. Il y avait pas mal d’Anglais dans l’assistance, à la grande satisfaction des organisateurs. 

Christian Vesvre a enchanté le public avec ses solos à la flûte mais aussi avec sa maîtrise d’un instrument typiquement irlandais : l’uilleann pipe. Son compagnon Rory Delany a nourri les spectateurs de nombreuses anecdotes avant de gratter sa guitare, son violon ou son banjo. Ses chants souvent mélancoliques ont engendré des tonnerres d’applaudissements.

Pendant la pause, un intermède acrobatique a été proposé par Thibaud Thévenet qui, hélas, n’a pas pu présenter son numéro d’acrobatie à quatre mains avec sa partenaire Flora (cette dernière ayant été opérée d’urgence). C’est son ami Tim qui nous a dévoilé ses talents d’équilibriste. L’occasion pour tout un chacun de prendre un peu de fraîcheur sous un ciel copieusement étoilé. 

 
Prochain concert samedi 31 août avec Coco Verde et sa musique du Cap-Vert.

Exposition des aquarelles de Manne Erpeldinger , Impressions dans la campagne charolaise, jusqu’au 18 août.


OZOLLES

Tango à Cultur’Café

par André Desmonnet

Tango à Cultur’Café. Belle prestation du groupe « Cinco pa’l peso » à Cultur’Café devant un public nombreux, comme à l’accoutumée. Au programme, du tango argentin, d’abord traditionnel puis plus moderne, avec des arrangements musicaux originaux. Des applaudissements nourris ont ponctué chaque morceau. À la fin du concert, on a même plié les chaises, enlacé sa compagne et dansé le tango interprété par Flor Goldstein au saxophone, Federico Peuvrel au piano et Ernesto Lapena à la contrebasse. Photo A. D. (CLP)

OZOLLES

Cultur’Café en ébullition
par André Desmonnet (CLP)

Philippe Darey aux commandes de Ze Waternail Project. Photo A. D. (CLP)

La culture ne fait jamais défaut au Cultur’Café. La fête de la musique n’était que l’occasion de le rappeler.

Vous prendrez bien un peu de culture dans votre café ! » Ce slogan cher à Cultur’Café se vérifie pour marquer le début de l’été.

Tout a commencé avec la fête de la musique. Sur scène, Ze Waternail Project avec un large répertoire : blues, samba, jazz, funk… La douceur de la soirée a permis d’installer un pique-nique en extérieur pour une cinquantaine de personnes qui ont pu grignoter merguez et côtelettes au son des guitares. Une ambiance festive et conviviale similaire à celle qui régnait vendredi soir aussi, au café l’Aut’antique à Charolles où jouait le groupe de rock parodien Rnéo qui a enflammé les habitués du lieu comme grand public.

Décrochage apéritif

Mais revenons au Cultur’Café d’Ozolles où ce dimanche matin, c’était le décrochage apéritif des toiles de Philippe Alliel, Le temps d’abstraction. Un ensemble de toiles avec une peinture très dense qui évoque souvent les extra-terrestres et qui s’inspire de la science-fiction. Samedi prochain au Cultur’Café, le 29 juin, est programmé du tango argentin. Du pur tango des faubourgs de Buenos Aires au cœur du Charolais-Brionnais avec le groupe Cinco pa’l peso. Clarinette, piano et contrebasse pour distiller un répertoire qui s’étend du tango traditionnel jusqu’au tango plus moderne de Piazzolla. (entrée : 6 €). Dimanche 30 juin : vernissage d’une nouvelle exposition à partir de 11 h 30. Il s’agit d’aquarelles de Manne Erpeldinger « Impressions dans la campagne charolaise » : boutons d’or dans les champs de Vaudebarrier, bleuets et coquelicots sur le plateau de Beaubery, l’Arconce furieux dans sa traversée de Charolles, la pluie et la végétation mêlées… (entrée libre).

OZOLLES

Une parenthèse ensoleillée au Cultur’Café

par André Desmonnet (CLP)

Un public en harmonie avec les musiciens de Borruto Family. On aurait dit le Sud ! 

 Photo A. D. (CLP)

Le cinquième anniversaire de la naissance de Cultur’Café a été fêté de manière éclatante. Depuis le 12 avril 2008, les groupes, les conférences, les expositions se sont succédé. Dans une atmosphère intimiste, peu à peu, les rendez-vous culturels du samedi soir ont gagné en notoriété et les soirées musicales à la découverte du monde sont devenues maintenant incontournables dans tout le Charolais-Brionnais. Pour son second passage sur la scène de Cultur’Café, le groupe jazz manouche Borruto Family, de Saint-Aubin-en-Charollais, a fait mouche. Il aurait fallu pouvoir pousser les murs pour accueillir tout le monde. De quoi être satisfaits pour Philippe Darey et son équipe de Cultur’Café.

Pendant plusieurs heures, un public enthousiaste a pu déguster sans modération un mélange détonant de musiques traditionnelles de l’Italie et des standards du jazz manouche, entrecoupés de polkas endiablées et de tarentelles fiévreuses. De quoi donner des envies de bouger et de danser, même si l’espace est réduit. Le public a été d’emblée conquis par la voix chaude de Tony et la prestation époustouflante de la Family à la batterie et aux guitares. Les refrains ont été repris en chœur par des spectateurs chauffés à blanc. Tout un chacun a été captivé par l’agilité des doigts qui courent sur les cordes. En fin de soirée, Philippe Darey lui-même a emprunté une guitare pour interpréter La foule d’Edith Piaf et annoncer la prochaine fête de la musique qui aura lieu le 21 juin à Cultur’Café.

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Voix nomade à Cultur’Café

Voyage en Europe avec Anna Kupfer. Photo A. D. (CLP)

Les amateurs de voyage en chansons ont été comblés, samedi soir. Dans la petite salle du Cultur’Café, une hirondelle a fait le printemps.

Du rocher de Gibraltar aux plaines de la Hongrie, la voix chaude et grave d’Anna Kupfer, hirondelle nomade, a mené son public à travers l’Europe sur les routes des poètes.

Déclamés avec grande élégance, des textes tout aussi poétiques, introduisaient les chansons, comme autant d’escales à savourer avant la chanson suivante.

Retour à Gibraltar avec Paco Ibanez, le voyage s’est terminé à regrets… Que de douceur et de générosité chez cette hirondelle enchanteresse.

Prochain concert, samedi 25 mai avec la Borruto family.
Exposition en cours : Le Temps d’abstraction, toiles de Philippe Alliel.




OZOLLES

Chanson franco-africaine à Cultur'Café     Par André Desmonnet

Photo André Desmonnet

Le griot (poète musicien africain) a séjourné au Cultur’café samedi soir. C’était son troisième passage en cinq ans de concerts à Ozolles. Ricky James a fêté l’arrivée du printemps en interprétant de nombreuses et nouvelles chansons, accompagné de deux percussionnistes impressionnants par leur maîtrise du rythme. Le public, charmé, a repris en chœur le refrain des mélodies en frappant dans les mains. Près de trois heures de prestation devant un auditoire que les organisateurs auraient sans doute voulu un peu plus dense.

Prochain concert : samedi 20 avril avec Anne Kupfer et ses chansons à langues.

OZOLLES

Conférence « Penser à la chinoise »

Un auditoire attentif aux propos d’Alain Caporossi. Photo A. D. (CLP)

Si vous étiez Chinois, vous auriez votre avenir derrière vous ! C’est ce qu’Alain Caporossi, président de l’association franc-comtoise des amitiés franco-chinoises est venu expliquer devant une salle comble, samedi soir à Cultur’Café. À l’heure où le Charolais commence à se tourner vers l’Orient, ce que traduit l’enseignement du chinois au lycée Wittmer depuis la rentrée 2012 et le développement des cours de Qigong, il est important de comprendre pourquoi l’Occident et l’Orient pensent différemment, de prendre conscience que de l’autre côté du monde, le temps ne s’écoule pas de la même manière, qu’il n’a ni début, ni fin. Comprendre que des concepts tels que celui de "crise" ne sont pas porteurs des mêmes notions. Ici, "crise" est synonyme de difficultés extrêmes alors que là-bas, le mot composé de deux caractères (danger + opportunité) porte en germe une issue heureuse !

L’occident n’est pas plus que la moitié du monde après tout, et la manière qu’ont les Orientaux de penser ce monde a tout autant droit de cité sous le vaste ciel ! C’est convaincu de ce postulat que les spectateurs ont croqué, ou emporté, le Rouleau de printemps offert par l’équipe de Cultur’café !

Prochain concert de musique franco-africaine le 23 mars avec Ricky James.

Prolongation de "Visages… en Amazonie" de Bernard Garren jusqu’au 7 avril.

Ozolles

Le jazz babouche fait mouchepar André Desmonnet (CLP)

Dans l’atmosphère intimiste de Cultur’Café. Photo A. D. (CLP)

Malgré les inquiétudes de Philippe Darey, le programmateur de Cultur’Café, face à la neige qui tombait à gros flocons samedi soir, le concert a bien eu lieu et la salle était bien pleine, comme d’habitude. Sur la scène, le groupe bressan L’Appel du 5 qui, pour l’occasion, présentait six musiciens.
Stéphanie à l’accordéon a remplacé au pied levé le violoniste qui avait brisé son instrument : un grand moment de virtuosité !
Au gré du vent, Ondulance, Tumulte, autant de compositions du groupe qui se sont mêlées à des musiques plus traditionnelles du Maroc. Un vrai régal pour les amateurs de jazz “babouche” avec Jacky au banjo, Fabien et son labrador à l’oud, Georges aux percussions, Olivier à la contrebasse et Alex à la guitare.
Deux heures d’un riche répertoire qui se sont terminées par plusieurs morceaux de Django Reinhart, et qui ont engendré des tonnerres d’applaudissements.
Prochain concert, le 23 mars avec Ricky James et la chanson franco-africaine.

OZOLLES

Un spectacle mêlant contes et peinturepar André DESMONNET

Les histoires invitent les couleurs de la peinture. Photo A. D. (CLP)

Pour sa dernière animation, Cultur’Café a délaissé les musiques du monde – une fois n’est pas coutume – et a invité Anne Kovalevski et Gaël Dod pour un spectacle original où la peinture se mêle au conte.

Temps qu’à faire, le spectacle, débute devant un grand panneau blanc de 5 m de long. À terre, traînent des pots de confiture remplis de couleurs vives… Et la magie opère. Anne commence à raconter et la feuille blanche s’anime sous la main de Gaël. Une grande fresque apparaît peu à peu sous le regard des spectateurs captivés par les mots. Une rivière devient serpent, un oiseau gris se tait, un forgeron devient loutre, une princesse attend dans sa tour… Une grande histoire à tiroirs tisse ses fils et nous parle tour à tour d’amour, de liberté, de persévérance, d’espérance ou de connaissance…

Tout à coup, les lumières se rallument. Le spectateur se retrouve dans le monde réel et il doit faire efforts pour sortir du songe dans lequel les deux artistes l’ont plongé pendant plus d’une heure. Encore un spectacle de haute qualité.

OZOLLES

Un peu de flamenco dans votre café…
par André Desmonnet

Le Cuadro acclamé par les spectateurs. Photo A. D. (CLP)

« Servir du flamenco dans votre Cultur’Café », tel était le rêve de Philippe Darey, le bouillonnant dirigeant de l’association. Samedi soir, son rêve est devenu réalité avec une prestation époustouflante de Cuadro Flamenco Forasteros. La salle était bondée et ce sont des tonnerres d’applaudissements qui ont ponctué chaque morceau. Nicola Benjamin à la guitare et François Tramoy au chant ont fait danser Maria Gasca et Jorge Diaz sur des rythmes tantôt lancinants, tantôt endiablés. Le claquement des talons sur le plancher et la gestuelle débordante de sensualité ont captivé les spectateurs qui s' étaient mis debout pour ne rien perdre du spectacle.
Avec ce groupe qui tourne beaucoup dans la région lyonnaise, on est sorti des clichés castagnettes et mantilles, et on a assisté à un spectacle d’une exceptionnelle qualité. Assurément, les absents ont eu tort. D’autant plus que l’on pouvait déguster aussi des assiettes de tapas avant le concert ou pendant la pause.
Pour février, la programmation propose deux rendez-vous. Le 2 février : Anne Kovalesvki, contes et peinture. Le 23 février, l’Appel du 5, jazz babouche. à noter que Bernard Garren expose ses photos au Cultur’Café jusqu’au 3 mars.

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Un photographe humaniste expose au Cultur’Café

 par André Desmonnet

Le photographe Bernard Garren et Patrick Petit du Cultur’Café à Ozolles. Photo A. D. (CLP)

Samedi, le vernissage à Cultur’Café concernait des photos de Bernard Garren, photographe humaniste bien connu dans tout le Charolais-Brionnais, qui habite à Vendenesse-lès-Charolles.

Déjà en décembre 2011, le radiologue photographe avait exposé ici des portraits tirés sur les hauteurs des Andes. Cette fois, ce sont 24 photos encadrées et annotées à la main qui ont été suspendues aux cimaises. De superbes portraits en noir et blanc d’enfants et d’Indiens fixés sur pellicule par Bernard Garren, lors du long séjour qu’il a effectué dans la forêt amazonienne, au Brésil, entre 1967 et 1995.

Exposition visible tous les dimanches matins entre 9 et 13 heures jusqu’au 3 mars, ainsi que les soirs de concert (19 janvier, 2 et 23 février).

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Concert explosif du TNT Trio Jazz au Cultur’Café

par André Desmonnet

Le trio infernal . Photo A. D. (CLP)

     Une fin d’année marquée par un concert explosif au Cultur’Café avec la venue du trio TNT. Malgré un large éventail de musique jazz proposé le week-end en Charolais – Brionnais, Cultur’Café a su encore attirer de nombreux mélomanes samedi soir, dans son atmosphère intimiste.

     T comme tonique, N comme Nec plus ultra, T comme talentueux, ce trio qui sillonne les routes de France depuis 2007 est déjà venu deux fois à Ozolles. Plus classique, il y a quelques années, la musique du trio s’est orientée tout naturellement vers un jazz moderne qui donne une grande place à l’improvisation. Pop, rock, électro, hip-hop, gospel tous ces courants se marient sous les doigts magiques de Benoît Thévenot aux claviers, Greg Théveniau à la basse et Hervé Humbert aux percussions.

     L’année 2013 va démarrer sur les chapeaux de roue avec un concert exceptionnel samedi 19 janvier. Chants et danses Flamenco par le groupe Cuadro Flamenco Forasteros, à partir de 20 h 30.


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Cultur’Café            par Charles-Edouard Bride

Photo Charles-Edouard Bride

Cultur’Café.

Samedi soir, même le Téléthon et l’élection de Miss France à la télévision (qui a pourtant vu triompher notre Miss Bourgogne) n’ont pu décourager les mélomanes avides de voyages en musique. Entre Europe centrale et Europe de l’est, le quartet Klezmer Dibouk a proposé un hommage métissé au répertoire riche et diversifié des juifs ashkénazes oscillant entre mélancolie, joie, tango et folie de la musique yiddish. À noter concert du TNT Trio Jazz le 15 décembre au Cultur’Café.

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Bal au Cultur’Café        par André Desmonnet 

Musiques trad' revisitées, entre Auvergne et Morvan. Photo A. D. (CLP)

Une fois n’est pas coutume. Le temps d’une soirée, la salle du Cultur’Café s’est transformée en salle de danses. Bals de Gailairme est un groupe de musique trad' composé de musiciens du terroir débordant d’énergie. Bernard Alaguette, de Montceau, a largement payé de sa personne pour initier les spectateurs à plusieurs danses inhabituelles comme le cercle, la valse à cinq temps ou encore la scottish impair. Sans oublier les mazurkas, les polkas ou les bourrées.

Les absents ont eu tort. Un vrai moment de bonheur pendant lequel chacun a osé aller sur la piste, même si les pas étaient hésitants ou imparfaits. On a pu apprécier aussi Jean-Pierre à l’accordéon diatonique, Maroussia au nyckelharpa et Mélanie au violon.

Encore une bonne soirée à inscrire sur les tablettes de Cultur’Café !

Deux concerts sont prévus en décembre.
Musique klezmer le 8 décembre avec le quatuor Dibouk.
Jazz-Pop le 15 décembre avec trio TNT.

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L’arrière-arrière petite-fille de Millet expose ses photos
le 15/10/2012 par André DESMONNET

Véronique Mercier Millet - Photo André Desmonnet

Samedi 13 octobre a eu lieu le vernissage de l’expo photo de Véronique Mercier Millet (arrière-arrière petite-fille du grand peintre Jean-François Millet) au Cultur’Café. Il y avait foule pour découvrir et admirer les photos racontant les derniers instants d’une vie de sapin de Noël sur les trottoirs parisiens après un règne de fêtes. Empaqueté, mutilé, abandonné sur le trottoir, il attire la pitié et nous fait réfléchir à notre société de consommation…

L’exposition est visible tous les dimanches de 9 à 13 heures et les soirs de concerts.

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Du fado au Cultur'Café
le 25/09/2012 par André Desmonnet (CLP)

Le trio s’est produit devant une salle comble. Photo A. D. (CLP) 

Le tour du monde en musique continue au Cultur’Café. Samedi en soirée, les fanas de fado se sont régalés. Avec la complicité de ses musiciens, Carina Salvado a raconté les petites histoires du quotidien avec sa voix captivante, qui a d’emblée placé le public conquis sous sa domination. Carina traite d’une manière personnelle et moderne la musique traditionnelle portugaise. Apparue dans le paysage musical du fado en 2007, Carina s’est entourée de Joan-Eche Puig à la contrebasse et de Stéphane Césard à la mandoline et au banjo. Pendant l’entracte, on a pu déguster les petiscos (tapas portugaises) accompagnées d’un petit blanc bien vert.

AGENDA Le prochain concert aura lieu le 27 octobre, avec La Petite épicerie et son jazz manouche.

OZOLLES

Vernissage

André DESMONNET (CLP) 

Exposition. Dernièrement, a eu lieu le vernissage de l’exposition de Margaret Thompson. Pour la seconde fois, Margaret a suspendu ses tableaux aux cimaises du Cultur’café. Peintre, collagiste, graveur, elle présente une vingtaine de tableaux qui questionnent le visiteur comme pyramide d’Égypte ou jambes de dame. Mystère, ambiguïté, spontanéité, hasard, transparence ou opacité… Margaret joue avec tous ces paramètres en se servant de différentes techniques. Avoir absolument le dimanche matin de 9 à 13 h jusqu’au 7 octobre et les samedis soirs de concert, le 18 août et le 22 septembre.

PLUS BELLE MA VIE

Un road trip tout en musique            le 30/06/2012 par Annabel Iseux (CLP)

Au Cultur’Café, on joue du jazz, de la musique klezmer, africaine, irlandaise, orientale, du blues, du jazz manouche… Photo A. l. (CLP)

Fou de guitare et de musique du monde, Philippe Darey a bourlingué sur la planèt Terre avant de se poser en terre Charolaise.

Il a toujours été en quête des cultures et des langues. D’abord avec son grand-père anglais aux racines galloises et irlandaises teintées d’un fort accent cockney et la vie dans la cité, au nord de Paris, où les Espagnols, les Italiens et les Portugais lui ont transmis une passion éternelle pour le mélange des cultures. Nourri des Beatles, de Steevie Wonder et de Claude Nougaro, entre autres, pour la chanson française, à quinze ans, il s’est procuré sa première guitare pour ne plus lâcher ces sonorités.

Des voyages et des rencontres

Elle l’a suivi lors de ses dix années en Hollande où il a appris son métier de traducteur et lors de ses périples en Inde.

Les musiques traditionnelles népalaises de Katmandou et sikhs du temple d’Amritsar sont quelques exemples des innombrables sonorités aux influences diverses l’ayant attiré dans ce pays. Depuis six ans, avec Denis Comte, le bassiste et Stéphane Bonin, le batteur, Philippe Darey mêle leurs multiples goûts musicaux aux fortes identités pour jouer du Jazz, du blues et des sonorités sud-américaines, rumba, samba, bossa-nova avec un répertoire au deux-tiers anglais. Ils jonglent avec des adaptions comme la superbe chanson, La foule, d’Édith Piaf avec un arrangement flamenco et proposent aussi leurs compositions.

Lors des concerts mensuels au Cultur’Café, à Ozolles, Philippe Darey, qui a créé ce lieu insolite, invite de nombreux groupes aux différents univers. L’esprit étant d’offrir un échange fort, riche et aussi éphémère comme le précise Philippe : « On essaie de recréer un instant suspendu dans le temps comme une étincelle qui fait vibrer tout le monde au même moment ».

Plus d’informations sur le Cultur’Café à Ozolles par téléphone au             03.85.24.29.75      

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FETE DE LA MUSIQUE  par André Desmonnet (CLP)

Fête de la musique. 

Ze Waternail Project a assuré l’essentiel de l’animation avec Philippe à la guitare, Stéphane à la batterie, et Denis à la basse. De son côté, Jean Thévenet n’a pas hésité à sortir son bandonéon au Cultur’Café pour charmer un auditoire qui a applaudi tout en dégustant merguez ou saucisse. Le pique-nique, prévu à l’extérieur, a été contrarié par le temps au grand regret des responsables de Cultur’Café qui avaient pourtant tout mis en œuvre pour que cette soirée soit une réussite. Prochain concert le 21 juillet avec Gratte-moi la Anche.

OZOLLES
VERNISSAGE au CULTUR'CAFE
le 13/06/2012 à 05:00 par André DESMONNET

 Fabienne Trunyo, de Cultur’café, et Vincent Bateau, le peintre. Photo A. D. (CLP)

« Promenons-nous dans les bois », tel est le thème de l’exposition d’huiles sur toile proposée au Cultur’café par Vincent Bateau, Bourguignon vivant près de Dijon. Sur la vingtaine de toiles présentées, on ne rencontrera ni le Loup ni le Petit chaperon rouge, mais on pourra découvrir la forêt ou des douglas du Morvan, des arbres en automne ou en plein été, dans une clairière, le long d’un chemin, dans le brouillard, à l’aurore ou au crépuscule, ainsi que des variations sur les feuilles et les écorces.

Vincent reproduit dans son atelier les sujets observés à l’extérieur. En mêlant les huiles à des pigments, selon une libre interprétation, il cherche à restituer le sujet dans la lumière qui l’entoure, afin de créer une ambiance qui n’est jamais une représentation fidèle et figurative. Le résultat est envoûtant. À voir absolument avec un peu de recul.

L’exposition est visible jusqu’au 5 août, chaque dimanche matin, de 9 à 13 h, et les soirs de concert (21 juin et 21 juillet).

http://vbateau.perso.sfr.fr

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Blues au Cultur'Café
le 09/06/2012 par André Desmonnet

Cultur’café fête le blues avec Hat Man Session. Photo A. D. (CLP)

Un vent de plaisir a soufflé très fort ce soir-là. Le public a été conquis par ces cinq musiciens, qui eux n’avaient pas le blues mais une énergie et une générosité à toute épreuve !
Cette soirée restera dans les mémoires comme l’un des grands rendez-vous proposés par l’équipe de Cultur’café. Le temps, aussi beau et chaud que les compositions distillées par Nasser et son équipe, a permis de profiter de la musique sur la terrasse et sous la lune.
En fin de soirée, les jambes se sont déliées et certains ne se sont plus retenus de danser sur ces rythmes venus des profondeurs de l’Amérique. Une vraie belle soirée…

Fête de la musique Le 21 juin, c’est la Fête de la musique sur la terrasse du Cultur' Café ! Scène ouverte à tous les musiciens (contact Philippe Darey au 03.85.24.29.75 ), four à pizza et barbecue mis à disposition pour les pique-niques tirés du sac.

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Belles arabesques musicales le 26/04/2012 par André Desmonnet

Salle comble au Cultur’café, samedi soir, pour un nouveau concert proposé par Philippe Darey, l’animateur infatigable des lieux. Ainsi, la Yamuna et ses arabesques musicales ont enchanté un auditoire fasciné qui s’est laissé transporter sans appréhension sur le tapis volant de la formation.

La voix ensorcelante de Céline Lambre, accompagnée par la guitare d’Yves Perrin et les percussions de Pierre-Yves Voisin a bercé l’imaginaire du public qui a reconnu parfois des textes français, comme Le temps des cerises, alliés à des mélodies venues d’ailleurs. Pierre-Yves a joué de nombreux instruments venus d’Inde ou du Maroc comme la tabla, la guimbarde, l’arc à bouche ou encore les étonnantes flûtes doubles du Rajasthan.

www.layamuna.fr

Prochain concert samedi 26 mai avec Hat Man Session (blues).

EN BREF - OZOLLES

Accordéon au Cultur'Café le 04/04/2012 à 05:00

Melting Pot avec Hiroko et Sylvain ont dynamisé la salle du Cultur'Café André DESMONNET (CLP) 

Melting-pot a drainé samedi soir, du monde au Cultur’Café. Emportés par la foule, anciens du village et fidèles ont accompagné avec ferveur le duo magique composé de la charmante Hiroko et du talentueux Sylvain. Sylvain est un virtuose muti-instrumentiste et Hiroko, distille de son piano à bretelle, des compositions personnelles émouvantes. Des images défilent, le bout du pied s’agite, on a envie de se lever et d’enlacer sa voisine pour des tangos sulfureux. Une qualité d’interprétation indiscutable et de nouveau une très belle soirée proposée par la dynamique équipe du Cultur’Café.

Prochain concert le 21 avril avec Arabesques musicales proposées par La Yamuna.

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Cédric Lebeau, harmoniciste du groupe Tuolumne, annonce d’emblée la couleur

      Le 29/02/2012 à 05:00 par C-E.B

Pour leur première incursion en Charolais, le groupe Chalonnais Tuolumne a déjà été adopté. 
Photo C.-É. B

Cédric Lebeau, harmoniciste du groupe Tuolumne, annonce d’emblée la couleur. « Notre nom est le titre d’un morceau du Film, Into the wild, qui nous a beaucoup marqués. Notre musique est donc une invitation au voyage et à la résistance. » Et Laure attaque de sa voix douce et mélodieuse le titre d’Eddie Vedder, Hard sun, histoire d’éclairer encore un peu plus cette soirée s’annonçant lumineuse au Cultur’café d’Ozolles. Le répertoire du groupe chalonnais se poursuit en douceur, entre compositions personnelles avec balades pacifistes contre l’intervention américaine en Irak sur Hero in the box, ou des appels à l’espoir d’un monde plus fraternel. Les reprises sont aussi au rendez-vous. Comme celles d’Alela Diane, de la scène folk de Portland, ou d’un groupe comme Moriarty, ou encore de monstres sacrés comme Neil Young à travers l’hymne éternel Heart of gold, dédié par le groupe à Philippe Darey, du Cultur’Café, pour son superbe accueil. Avec une telle prestation, nul doute que les deux Chalonnais sont d’ores et déjà invités à revenir en Charolais !

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CONTES au Cultur'Café...  le 02/02/2012 par André Desmonnet (CLP)

Les mots magiques sont sortis de la bouche de Mercedes. Photo A. D. (CLP)

Samedi dernier, pour son premier rendez-vous de l’année, Cultur’Café a fait une nouvelle fois appel à la conteuse Mercedes Alfonso pour le plus grand plaisir des spectateurs. Des contes musicaux tout droit venus de Cuba ! Tous à bord, avec Mercedes, pour une traversée vers la mer Caraïbe…

Quand un pêcheur de la Havane devient un proche, lorsque comme un jeune enfant cubain on a l’impression d’avoir passé la soirée avec le père Noël, pas de doutes, Mercedes est passée par là ! Le groupe Cielo Tisu fait écho à la beauté envoûtante de l’île, une voix chaleureuse, une guitare qui charme les sirènes et des percussions qui démontent les vagues, le rythme est donné ! Et pour clôturer cette première croisière musicale, le public a suivi avec bonheur Mercedes sur des pas de rumba !

Prochain concert samedi 25 février. Au programme, du folk americana blues avec le groupe des chalonnais de Tuolumne.

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Le jazz manouche fait mouche (André Desmonnet)

La Borruto Family, un groupe basé à Saint-Aubin-en-Charollais. Photo A. D. (CLP) 

Le groupe Borruto family a réchauffé l’ambiance, samedi soir, lors d’un concert organisé au Cultur’Café.

Samedi soir, alors que la première neige blanchissait les toits du village, pas besoin de mettre du bois dans le poêle qui trône dans la salle de concert de Cultur’Café.

Le groupe familial « Borruto » de Saint-Aubin-en-Charollais s’est chargé lui-même d’allumer le feu et d’embraser la salle pleine à craquer, dès les premiers pincements de cordes des guitares.

Un savant mélange des musiques traditionnelles de l’Italie et des standards du jazz manouche a captivé un public enthousiaste qui n’a pas hésité à frapper dans les mains et à donner de la voix durant les refrains. Polka, valse, samba ont aussi été accommodées sur des rythmes effrénés. Un grand moment, partagé par un public conquis qui attend avec impatience les prochains concerts de 2012.

Lieu magique, moment de découverte, atmosphère intimiste, Cultur’Café est devenu en quelques années, un rendez-vous culturel incontournable dans le Charolais.

Prochain concert le 28 janvier avec des contes musicaux venus de Cuba.

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VERNISSAGE AU CULTUR'CAFE

Photo André Desmonnet - JSL du 08/12/2011 

Philippe Darey,Fabienne Trunyo , Christian Bonnot , Bernard Garren 

Exposition . Beaucoup de monde, samedi soir, lors du vernissage de l'exposition photos de Bernard Garren. Ce dernier démarre sa carrière de photographe dans l'armée de l'air. De ses voyages, notamment en Amérique du sud, Bernard a rapporté des centaines de visages, de sourires, de regards fixés en noir et blanc, sur la pellicule. Jusqu'à fin janvier, on peut découvrir ces beaux visages au Cultur'Café le dimanche matin et les soirs de concert (17 décembre et 28 janvier.

EN BREF - OZOLLES

CONCERT A CULTUR'CAFE

Un duo de charme. André Desmonnet (CLP)

Une nouvelle fois, c’était salle comble à Cultur’Café avec le concert Médiévalse. Rien de médiéval dans cette valse, mais un duo batteur, chanteuse entre Bernard Rambaud et Elodie Bernigal. Compositeur et arrangeur, Bernard Rambaud est aussi un grand batteur de jazz. Ces deux artistes ont conduit l’auditoire dans un voyage mariant avec bonheur le jazz et les musiques traditionnelles. Mélodies envoûtantes ou rythmes fous, le duo a fait mouche. Prochain concert : samedi 17 décembre avec « Borruto Family » : jazz manouche et chansons italiennes.

EN BREF - OZOLLES

Blues à Cultur'Café

André DESMONNET (CLP)

Encore une superbe soirée à Cultur’Café avec le concert proposé par le groupe « Hatman Session : une salle pleine à craquer et un auditoire qui a chanté et tapé dans les mains. Ce groupe est formé autour du chanteur guitariste Nasser. Casquette vissée sur la tête, gilet noir et large ceinturon, il a présenté un merveilleux « show blues » inspiré des plus grands noms de cette musique avec ses quatre musiciens : un pianiste, un batteur, un harmoniciste et une guitare basse. Drue barbe noire, voix grave et rauque, il a interprété à la perfection la souffrance des esclaves afro-américains qui arrivaient en Louisiane, remontaient le Mississippi et arrivaient jusqu’à Chicago, dans le nord.

Contact : http://hatmansession.wifeo.com

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Après avoir parcouru le monde et chanté en Amérique, en Nouvelle-Zélande et dans tout l’Europe, Tim...

le 25/08/2011 à 05:00 par André Desmonnet (CLP) 

 

 Le trio a suscité des applaudissements nourris. Photo A. D. (CLP)

Après avoir parcouru le monde et chanté en Amérique, en Nouvelle-Zélande et dans tout l’Europe, Tim O' Connor est revenu à Ozolles pour la seconde fois.

Très vite, la salle a été pleine. Un succès mérité et encourageant pour Cultur’Café. Profitant de la douceur de la nuit, les mélomanes qui s’étaient déplacés en nombre ont envahi la terrasse qui jouxte le bar.

Deux heures de pur bonheur pendant lesquelles les compositions de Tim ont alterné avec les chansons de Paul. La mandoline de David a enthousiasmé un auditoire captivé qui a repris en chœur les refrains tout en tapant des mains.

C’était également l’occasion de célébrer l’accession à la retraite de Patrick le cheminot, reconverti en barman expérimenté chaque dimanche matin.

Prochain concert : samedi 17 septembre avec Hat Man Session qui présentera un show blues.

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Après une première exposition « Dzens du Tsarolais » à l’automne 2009, le photographe Marc Combier ...

le 22/07/2011 dans le JSL par André Desmonnet (CLP) 

Après une première exposition « Dzens du Tsarolais » à l’automne 2009, le photographe Marc Combier revient au Cultur’Café. Cette fois, ce sont 40 photographies qui évoquent les murs peints et qui sont accrochées aux cimaises de la galerie d’art. Passionné par la recherche de ces réclames géantes, Marc Combier, au hasard de ses déplacements sur les routes, a constitué, en une trentaine d’années, une véritable anthologie de ces murs réclames qu’on a appelé « la lèpre de la route » à l’époque où ils fleurissaient.Ces œuvres graphiques sont malheureusement en cours de disparition, les dernières peintures sur mur datent des années 60. Marc Combier a fait un devoir de mémoire en fixant sur la pellicule ces témoins de la vie quotidienne de la France du XXI e siècle. « Dubonnet, Vichy Saint Yorre, ou encore les peintures Valentine, Ripolin, le chocolat Cémoi ou Menier… », autant de pubs que vous retrouverez sur les photos exposées.

A découvrir le dimanche matin, entre 9 et 13 heures, et les soirs de concert jusqu’au 12 septembre.


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Nouveau concert samedi soir au Cultur’Café pour fêter l’été et nouveau succès...

le 13/07/2011 dans le JSL par André Desmonnet (CLP) 

Le public a été totalement charmé par les mélodies slaves. Photo A. D. (CLP)

Nouveau concert samedi soir au Cultur’Café pour fêter l’été et nouveau succès pour Philippe Darey et Fabienne Trunyo. La salle était comble pour applaudir l’ensemble instrumental d’influence slave, Le Klezmer King Quintet. Cinq jeunes musiciens qui ont su faire apprécier à un public connaisseur une musique aussi festive que profonde et grave. On imagine aisément les forêts de pins sombres aux pieds des Carpates en écoutant Luise au violon, Immanuela à la clarinette, Tomasz au cornet à pistons, Jeremias au tuba et Malvik à la batterie.

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Carlos Rato, peintre charollais, a accueilli de nombreux amateurs d’art au Cultur’café lors du vernissage de son exposition  Non figuration en volets lyriques

                                                Carlos Rato, peintre charollais. Photo A.D. (CLP)

À voir au Cultur’Café jusqu’au 10 juillet tous les dimanches de 9 à 13 heures, le soir du concert du 9 juillet et lors de Faites de la musique du 21 juin.

Carlos Rato, peintre charollais, a accueilli de nombreux amateurs d’art au Cultur’café lors du vernissage de son exposition Non-figuration, en volets lyriques.

Diplômé en arts plastiques et histoire de l’art à la Sorbonne, il a réalisé sa première exposition de peinture à Paris en 1982. Après avoir fait un détour de 25 ans par la formation des adultes, il revient enfin, à l’aube de la retraite à sa passion première. « Peindre, écrire, que puis-je rêver de mieux ? La peinture, je l’ai en moi… Dans mes écrans intérieurs, il y a des paysages, des couleurs, des mouvements et des images : frémissements de la peinture japonaise et chinoise, jets fauves, pâleurs et touches impressionnistes, bleus, émeraudes et ocres classiques… », explique-t-il. Les tableaux sont ensuite réalisés par collage.

le 09/06/2011 à 05:00 par André Desmonnet
OZOLLESSoirée sympa à Cultur’Café qui a ouvert ses portes pour la Fête de la Musique.

le 24/06/2011 dans le JSL par André Desmonnet

Soirée sympa à Cultur’Café qui a ouvert ses portes pour la Fête de la Musique.

Côté scène « Ze Waternail Project », groupe ozollois dirigé par Philippe Darey a assuré l’animation avec du jazz et du blues à gogo, revisité par ce trio de musiciens locaux.

Côté terrasse, des tables étaient disposées en bordure de route et les spectateurs avaient à leur disposition barbecue et four à pizza pour chauffer le pique-nique tiré du sac. Douceur de la nuit, convivialité, bonne humeur et détente étaient au rendez-vous pour que cette soirée soit une nouvelle réussite à mettre à l’actif de Cultur’Café.

Article de Charles-Edouard Bride - JSL du 29 mai 2011
Ozolles. 

Le café associatif Cultur’Café a ouvert ses portes il y a plus de 2 ans.

Faire le plein de culture au café 

zoom Cultur’café est une association partie à l’assaut de la campagne bourguignonne avec comme armes : la musique du monde et les arts.
L’idée, c’est de faire un lieu où des gens viennent de loin pour voir un super concert le samedi soir et où les petits vieux se retrouvent le dimanche matin pour boire un canon ». Philippe Darey, traducteur de métier, a la langue bien pendue. D’ailleurs pour lui, l’expression sous toutes ses formes, et notamment artistique, est un leitmotiv quotidien. Et quoi de mieux que le café, lieu de vie et de sociabilité par essence, pour nourrir des échanges fructueux, s’enrichir du savoir et des passions de l’autre au détour d’un vers, ou d’un verre. » On s’adresse à des gens qui apprécient la beauté de la campagne mais qui veulent toute de même une culture riche, éclectique et diversifiée » soulignent à l’unisson, les deux cofondateurs de cette association loi 1901, Philippe Darey et Fabienne Trunyo.

Le pari de l’excellence
La campagne n’est en effet pas nécessairement synonyme de désert culturel. Au Cultur’café d’Ozolles, on trouve ainsi chaque mois, des concerts de jazz manouche, de musique classique, de folk, de world music, ou encore des soirées à thème comme autour d’ambiances cubaines. « On peut écouter de tout chez nous pourvu que les artistes soient bons. Il y a juste le rock que l’on ne privilégie pas trop car la salle est trop petite pour du gros son », explique Philippe. Une politique d’excellence qui a un prix. Mais quand on aime, on ne compte pas… « C’est vrai que parfois, je mets la main à la poche car je veux absolument prendre de bons professionnels. Le public rural y a droit. Mais, au niveau des subventions, c’est un peu dur… », souligne Philippe Darey.
Une vraie salle de concert
Par les temps qui courent, seuls les acteurs associatifs font en effet encore le pari d’une politique culturelle ambitieuse. Les structures recherchant le profit, évitant la prise de risques et ne proposant que des têtes d’affiche connues afin de rentabiliser chaque spectacle. « Nous, on préfère faire des choix artistiques pointus avec des artistes atypiques qui viennent pour avoir un contact proche et intime avec le public. Ce n’est pas un bar à concerts ! C’est une vraie salle de concerts avec un café à côté », tient à souligner la trésorière de Cultur’café Fabienne Trunyo. Laquelle, apicultrice et professeur de chinois, s’applique aussi à trouver des artistes dont les œuvres picturales pareront de mille et une couleurs les murs du Cultur’café. Un lieu où, justement, les murs ont des oreilles et les yeux, eux, sont résolument ouverts sur un horizon plus large des traditions locales.

Charles-Edouard Bride

Du Jazz moderne, inspiré et créatif !!!! Article de Charles-Edouard Bride - JSL du 2 mai 2011



Le TNT Trio Jazz a rendu des hommages originaux à Gainsbourg et Miles Davis tout en proposant des compositions personnelles. Photo C.-E.B

Dites-le autour de vous. Ce lieu est absolument génial et c’est un genre de salles en voie de disparition… ». Greg, le bassiste du groupe TNT trio jazz qui se produisait samedi soir, ne s’y est pas trompé. Le Cultur’Café à Ozolles possède ce petit supplément d’âme, cet indéfinissable charme qui séduit instantanément grand public, mélomanes et artistes. Ouvert il y a maintenant un peu plus de trois ans dans le petit village d’Ozolles, bourg rural d’environ 400 âmes en plein cœur du Charolais, le Cultur’Café s’efforce avec succès de proposer en pleine campagne, une programmation culturelle ambitieuse et diversifiée. Avec Fabienne Trunyo pour les expositions et Philippe Darey pour la musique, les deux chevilles ouvrières de ce projet associatif plein de fraîcheur, les amateurs d’une culture large et ouverte, ont enfin trouvé leur El Dorado.
Samedi soir, le groupe TNT trio jazz a ainsi livré une prestation scénique de haute tenue avec des compositions créatives et inspirées et un magnifique final en hommage à Miles Davis. Et, cerise sur le gâteau, les mojitos du patron étaient divinement bons… Mais à boire avec modération.

Charles-Edouard Bride

Bravo et grand merci Greg, Hervé et Ben pour cette époustouflante prestation. Merci beaucoup Charles-Edouard Bride pour ce bel article "coup de pouce" !!!

Les "3 piliers" du Cultur'café